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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 08:11
 
La publication des règlements-taxes communaux : condition de leur opposabilité

L’affaire qui oppose un conseiller communal à l’autorité communale de Chapelle-lez-Herlaimont et qui a donné lieu à deux décisions de la chambre fiscale du tribunal de première instance de Mons nous rappelle un droit fondamental prévu à l’article 190 de la Constitution : « aucune loi, aucun arrêté ou règlement d’administration générale, provinciale ou communale, n’est obligatoire qu’après avoir été publié dans la forme déterminée par la loi ».

Succédant à l’article 112 de la Nouvelle loi communale, le Code (wallon) de la démocratie locale et de la décentralisation (CDLD), prévoit en son article L1133-1 que « les règlements et ordonnances du conseil communal, du collège communal et du bourgmestre sont publiés par ce dernier par la voie d’une affiche indiquant l’objet du règlement ou de l’ordonnance, la date de la décision par laquelle il a été adopté, et, le cas échéant, la décision de l’autorité de tutelle ».

Aux termes de l’article L1133-2 CDLC, cette publication par voie d’affichage conditionne l’opposabilité des règlements à leurs destinataires. En ce qui concerne un règlement communal établissant un impôt, les redevables ne peuvent être tenus de payer la taxe si le règlement-taxe n’a pas été valablement publié par la voie de l’affichage1.

« L’affichage doit s’entendre d’un mode permanent de publication qui permet aux intéressés de prendre connaissance à toute heure des mesures prescrites par l’autorité ». Par conséquent, l’affichage des règlements-taxes à l’intérieur de la maison communale ne répond pas à l’exigence légale2. Systématiquement, la circulaire budgétaire de la Région wallonne, réitère d’année en année que de nombreuses communes ne respectent pas la procédure3.

L’article L1133-2, alinéa 2, du CDLD impose également à la commune de tenir un registre de publication des règlements et ordonnances des autorités communales respectant les prescriptions figurant dans l’arrêté royal du 14 octobre 1991. Il découle des articles 1 et 2 dudit arrêté royal que le fait et la date de la publication des règlements et ordonnances sont constatés par une annotation dans un registre spécialement tenu à cet effet par le secrétaire communal et que l’annotation est faite le premier jour de l’application du règlement ou de l’ordonnance. Ainsi que le rappelle la circulaire budgétaire de la Région wallonne, en cas de litige entre la commune et un de ses concitoyens affirmant ne pas être soumis au règlement, seule la production d’un extrait de ce registre peut apporter la preuve irréfutable que le règlement a bien été publié et est donc en vigueur. Ceci s’explique par le fait que le certificat de publication, signé par le bourgmestre et contresigné par le secrétaire communal, a force probante jusqu’à inscription de faux4.

Dans notre affaire, le contribuable avait constaté que le règlement de la commune de Chapelle-lez-Herlaimont fixant le taux de la taxe additionnelle à l’impôt des personnes physiques n’avait pas été légalement publié étant donné l’absence de valves communales à l’extérieur des bâtiments de l’administration communale et en rapportait la preuve par la production d’extraits de procès-verbaux du conseil communal.

Le tribunal, constate que l’Etat belge n’était en mesure ni de rapporter la preuve qu’il existait des valves communales à l’extérieur des bâtiments de l’administration communale, ni de rapporter la preuve de la mention de la date de publication du règlement-taxe adopté dans le registre des publications tenu conformément à l’arrêté royal du 14 octobre 1991. Le tribunal conclut donc en l’espèce à l’inopposabilité du règlement au contribuable, ceci justifiant que la taxe communale additionnelle enrôlée à sa charge soit annulée pour les revenus 2005 et 2006.

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 13:33

pere ubu pan 3520 - 20120628 - ubu hainaut - chapelle - bie

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 10:22
Bruno VANHEMELRYCK
Conseiller communal
rue de Brouckère, 38
B-7160  GODARVILLE (BELGIQUE)
Tél. 064/44.34.61 - fax 064/44.71.38 - GSM 0495/18.42.28
 
Administration communale
A l’attention de Monsieur Kevin ROSSION
Fonctionnaire chargé de la Planification d'urgence
place de l’Hôtel de Ville, 16
B‑7160  CHAPELLE‑LEZ‑HERLAIMONT

 

 

Renseignements requis au sujet de l'élaboration d'un plan communal d'urgence et d'intervention réclamée régulièrement par mes soins depuis avril 2007 aux autorités communales chapelloises

 

 

  

Monsieur,

  

J'accuse bonne réception de votre courrier électronique de ce jour dont le contenu a retenu toute mon attention.
  
Comme vous le savez certainement, la problématique de la sécurité m'intéresse tout particulièrement.  Mes interpellations réitérées fréquemment depuis 2007 pour tenter de remédier à quelques carences vitales décelées dans le chef des autorités communales chapelloises, notamment au niveau de la gestion anarchique des ressources en eau pour l'extinction des incendies et de l'absence de plan communal d'urgence et d'intervention à Chapelle-lez-Herlaimont, en constituent une preuve irréfragable.
 

Lors de la séance du conseil communal du 17.04.2007, j'avais posé plusieurs questions au sujet de l'obligation légale incombant à la Commune de Chapelle-lez-Herlaimont d'élaborer un plan d'urgence et d'intervention pour lesquelles je suis, en ce moment même, toujours dans l'expectative d'une quelconque réponse et ce, malgré la motion déposée par mes soins le 12.11.2007 visant à obliger le Collège communal, dans le respect scrupuleux du règlement d'ordre intérieur du conseil communal, à répondre dans le mois de leur réception aux questions écrites posées par un conseiller communal et séance tenante ou lors de l'assemblée suivante pour les questions orales.

  

Vous comprendrez aisément que les 5 années d'inertie peu justifiable constatée dans ce cas précis m'ont fortement incité à mettre à l'ordre du jour de la prochaine assemblée législative locale prévue le 02.07.2012 un projet de résolution visant à inviter les autorités communales à veiller immédiatement à établir un plan communal d'urgence et d'intervention dans la Cité des Tchats.

  

Je me réjouis cependant que cette dernière initiative, communiquée en aparté il y a plusieurs mois à quelques élus de l'opposition politique chapelloise, ait pu, malgré son caractère confidentiel, être ébruitée et provoquer ainsi une réaction appropriée, quoique tardive, à savoir l'établissement par vos soins d'un projet de plan communal d'urgence et d'intervention qui sera soumis, sous la forme d'une motion intitulée "Plan Général d'Urgence et d'Intervention (P.G.U.I.) - Approbation", le 02.07.2012 au vote des conseillers communaux chapellois.

 

Les questions posées en avril 2007, maintes fois rappelées sans succès, étant devenues aujourd'hui obsolètes (pour rappel: a) la commune de Chapelle-lez-Herlaimont dispose-t-elle d'une liste exhaustive actualisée des risques éventuels encourus sur son territoire en matière de sécurité? - b) la commune de Chapelle-lez-Herlaimont dispose-t-elle d'un plan d'urgence et d’intervention approuvé? - c) en cas de réponse positive à la question précédente, à quelle date le plan d’urgence et d’intervention a-t-il été approuvé par le conseil communal chapellois? - d) la commune de Chapelle-lez-Herlaimont dispose-t-elle d'un plan d'intervention pour les services d’incendie? - e) la commune de Chapelle-lez-Herlaimont dispose-t-elle d'un plan d'intervention pour la police? - f) la commune de Chapelle-lez-Herlaimont dispose-t-elle d'un plan en vue d'informer la population de manière adéquate en cas de catastrophe? - g) la commune de Chapelle-lez-Herlaimont dispose-t-elle d'une cellule de sécurité? - h) la commune de Chapelle-lez-Herlaimont a-t-elle déjà essayé et évalué ces plans? - i) en cas de réponse positive à la question précédente, quels partenaires ont été impliqués lors de ces évaluations dans la commune de Chapelle-lez-Herlaimont et quels problèmes éventuels se sont posés dans la commune de Chapelle-lez-Herlaimont lors de l'établissement de plans, de la création d'une cellule de sécurité et de l'évaluation du dispositif? - j) dans l’éventualité où la commune de Chapelle-lez-Herlaimont ne disposerait pas d'un plan communal d'urgence et d'intervention et sachant que rien ne libère les autorités locales de leur responsabilité concernant l'exécution de l'arrêté royal du 16 février 2006, entré en vigueur le 15 mars 2006, dans quel délai raisonnable mettra-t-elle la planification d'urgence locale en conformité avec les dispositions de cet arrêté royal?), il me serait très agréable, en tant que conseiller communal, d'obtenir, sous forme de fichier informatique au format DOC ou PDF, une copie du projet de plan communal d'urgence et d'intervention établi à ce jour.

 

Je vous remercie d’avance pour la suite favorable que vous réserverez à ma requête légitime.

 

 

J'attends vos bonnes nouvelles avec impatience.

 

Entre-temps, je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de ma parfaite considération et de mes meilleurs sentiments.

 

 

Bruno VANHEMELRYCK

Conseiller communal

 

 

----- Original Message -----
Sent: Wednesday, June 27, 2012 8:48 AM
Subject: plan d'urgence et d'intervention
Monsieur le conseiller communal,
 
Madame Leonard m'a transmis votre demande au sujet du plan d'urgence et d'intervention communal.
Pourriez vous m'indiquer ce que vous souhaitez exactement comme information à ce sujet afin de pouvoir répondre au mieux à votre demande?
 
merci d'avance
 
K ROSSION
Fonctionnaire planu
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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 10:40
Bruno VANHEMELRYCK
Conseiller communal
rue de Brouckère, 38
B-7160  GODARVILLE (BELGIQUE)
Tél. 064/44.34.61 - fax 064/44.71.38 - GSM 0495/18.42.28
 
Administration communale
A l’attention de Monsieur Patrick MORIAU
Bourgmestre
place de l’Hôtel de Ville, 16
B‑7160  CHAPELLE‑LEZ‑HERLAIMONT
Tél. 064/43.13.17
Fax 064/43.13.28

 

 

Renseignements requis au sujet de la présence sur le territoire de l'entité chapelloise de sites d'activités économiques désaffectés pollués et de décharges jugées à risques pour l'environnement et la santé

 

 

  

Monsieur le Bourgmestre,

 

Comme vous le savez certainement, la Région wallonne dispose, grâce à sa banque de données WALSOLS (http://www.walsols.be), d'informations précieuses sur les sites potentiellement contaminés inventoriés par la Société Publique d’Aide à la Qualité de l’Environnement (SPAQUE), bureau d'études spécialisé dans l'amélioraton de la connaissance des sites pollués, dans l'étude des faisabilités économique, technique et urbanistique des sites pollués ainsi que dans la conception et la réalisation des travaux de réhabilitation de décharges et de friches industrielles polluées.
 
Or, en consultant les informations collectées par la SPAQUE et en effectuant diverses investigations complémentaires sur Internet au sujet de la problématique des sites potentiellement pollués dans la Cité des Tchats, le résultat quantitatif quasi insignifiant obtenu m'a singulièrement surpris, eu égard aux innnombrables activités industrielles et aux décharges publiques, voire sauvages, que comptaient jadis les communes de Godarville, Piéton et Chapelle-lez-Herlaimont.
 
Par conséquent, il semblerait tout à fait logique de considérer que de nombreux lieux souterrains et plans d'eau actuels localisés dans l'entité chapelloise pourraient avoir été souillés et constitueraient donc une entrave à la protection de l'environnement naturel ainsi qu'à la sécurité et à l'hygiène des populations résidant à proximité.
 
Dès lors, en tant que conseiller communal, il me serait très agréable que vous puissiez m'éclairer sur ce sujet en m'apportant une réponse aux questions suivantes:
 
1°) Existe-t-il un inventaire exhaustif des sites potentiellement pollués dans l'entité chapelloise et, dans l'affirmative, puis-je disposer de ce document sous forme de fichier informatique?
2°) Une démarche quelconque a-t-elle été entreprise auprès de la SPAQUE pour analyser, voire réhabiliter, les sites souillés déjà répertoriés dans la Cité des Tchats et/ou auprès des riverains concernés pour les informer correctement des pollutions recensées?
3°) Quelles actions concrètes envisagez-vous de mener pour atténuer les risques de santé publique engendrés par les sites pollués, qu'ils soient répertoriés ou pas?
 
Je vous remercie d’avance pour la suite favorable que vous réserverez à la présente.

 

Dans l’attente de vos bonnes nouvelles, je vous prie de croire, Monsieur le Bourgmestre, à l’assurance de ma parfaite considération et de mes meilleurs sentiments.

 

 

Bruno VANHEMELRYCK

Conseiller communal

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 01:04

Ajout d’un point à l’ordre du jour du conseil communal chapellois du lundi 02 juillet 2012

proposé par Bruno VANHEMELRYCK, conseiller communal indépendant 

 

ADOPTION DANS L’ENTITE CHAPELLOISE DE LA CHARTE «VIADEM» («VILLE AMIE DEMENCE») EDITEE PAR L’ASBL «LIGUE ALZHEIMER»

 

Projet de résolution «Proposition d’adopter, dans l’entité chapelloise, la charte ‘ViADem’ (‘Ville Amie Démence’) initiée par l’asbl ‘Ligue Alzheimer’»

 

Le Conseil communal, siégeant publiquement:

 

Attendu que, dans les pays occidentaux, l’espérance de vie est passée, depuis 1750, de 27 ans à 78 ans pour les hommes et de 28 à 85 ans pour les femmes;

 

Attendu que les risques d’altérations neurologiques augmentent sensiblement avec le vieillissement;

 

Attendu qu’en Belgique, près de 160.000 individus sont touchés par ces diverses formes de pathologies dont 85.000 (+ 50 %) souffrent de la maladie d’Alzheimer;

 

Attendu que la Cité des Tchats compte une population âgée importante;

 

Attendu que plusieurs maisons de repos sont, par ailleurs, installées sur le territoire communal, ce qui entraîne un accroissement inéluctable du nombre de seniors résidant à Chapelle‑lez‑Herlaimont;

 

Attendu que, fort heureusement, une prise de conscience générale permet aujourd’hui d’encadrer de mieux en mieux les personnes atteintes de telles pathologies et leurs proches;

 

Attendu que la Ligue Alzheimer, association sans but lucratif composée de personnes confrontées, concernées ou intéressées par cette maladie, constitue un réseau de groupes d’entraide et d’antennes téléphoniques qui offrent une information spécifique et empathique aux familles et soignants;

 

Attendu que la Ligue Alzheimer a tenté récemment de conscientiser les villes et communes à sa démarche en créant un réseau «Villes Amies Démence» qui espère rapidement s’étendre à tous les pouvoirs locaux en Wallonie;

 

Attendu que la Ligue Alzheimer asbl a, dans ce but, édité une charte «ViADem» («Ville Amie Démence») visant à encourager au sein de la commune l’assistance aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une pathologie apparentée et à leurs proches;

 

Attendu que cette initiative doit contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de ces personnes;

 

Attendu que la Province de Liège ainsi que plusieurs villes et communes wallonnes ont déjà adhéré à la charte «ViADem» («Ville Amie Démence») initiée par la Ligue Alzheimer asbl, notamment Amay, Braine‑le‑Comte, Chaudfontaine, Comines‑Warneton, Huy, Juprelle, Liège, Manhay, Marche‑en‑Fammenne, Mons, Seraing, Liège et Visé;

 

Attendu qu’il serait judicieux d’adhérer aux principes édictés par la charte «ViADem» («Ville Amie Démence») figurant ci-après et, ce faisant, s’engager publiquement à les appliquer dans la Cité des Tchats:

 


 

Charte «ViADem» («Ville Amie Démence»)

 

Etre une «Ville Amie Démence» a pour but d’encourager l’inclusion au sein de la commune des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une pathologie apparentée, ainsi que celle de leurs proches.

 

Chaque initiative doit contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une pathologie apparentée et de leurs proches.

 

Cette charte est accessible à tous les pouvoirs locaux, ainsi qu’aux Provinces.

 

La sensibilisation

 

Les objectifs de sensibilisation sont la démystification de la maladie et le changement de mentalité auprès du grand public. Une meilleure connaissance de cette maladie est indispensable.

 

Les moyens utilisés à cette fin sont l’organisation de conférences annuelles adressées aux malades, à leur famille, aux professionnels de la santé, aux étudiants, ainsi qu’à l’ensemble de la population locale, touchée de près ou de loin par la maladie.

 

A cet effet, la Ligue Alzheimer propose diverses formations permettant de mieux connaître les différentes formes de démence et d’adapter l’approche des personnes concernées.

 

Les Agents Référent-Démence, en abrégé Proxidem, formés par la Ligue Alzheimer, seraient en charge de cette sensibilisation.

 

Le droit à la différence

 

Il consiste pour chaque personne atteinte d’une forme de démence à se sentir pleinement inclus dans la commune. Les malades doivent pouvoir être entendus et satisfaits dans leurs besoins quotidiens, recevoir une information utile et participer à des activités.

 

Le droit à la différence c’est la reconnaissance des mêmes droits et devoirs pour tous et la considération de chaque personne comme citoyen à part entière.

 

Les organes d’information et d’orientation de la personne malade et des proches

 

En fonction des possibilités financières et des réalités de terrain, la Ville peut mettre en place et développer des services d’information et d’orientation dans lesquels les malades, leurs proches ou toute autre personne intéressée seront reçus et entendus dans divers domaines, notamment celui de la démence.

 

Ces consultations ont pour but d’analyser les demandes et d’aider les personnes dans leurs démarches. Elles pourraient être assurées par l’Agent Proxidem.

 

Les villes doivent promouvoir la visibilité de ces services.

 

Actions et activités au sein de la Ville

 

Chaque «Ville Amie Démence» s’engage à concrétiser ou à collaborer à la mise en place d’activités et d’actions en faveur des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une pathologie apparentée et de leurs proches.

 

Les villes doivent désigner un Agent-Référent-Démence (Proxidem) endéans la première année de fonctionnement.

 

De plus, parmi les actions et activités suivantes, une au minimum doit se tenir au sein de la commune:

 

·       collaboration au cycle de conférences annuel (Ligue Alzheimer);

·       facilitation de l’organisation de la formation pour proches «Cercles de Soins» (Ligue Alzheimer);

·       participation à la formation pour professionnels (Ligue Alzheimer);

·       organisation d’un Alzheimer Café (Ligue Alzheimer);

·       présence d’une MRS (avec accompagnement centré sur la personne atteinte de démence) ou unité spécifique sur le territoire;

·       présence d’un accueil de jour sur le territoire;

·       accueil en Maison communautaire des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée;

·       organisation d’un service offrant, à domicile, un moment de répit aux proches des malades d’Alzheimer.

 

Concertations

 

Les «Villes Amies Démence» sont invitées à collaborer étroitement avec la Ligue Alzheimer ASBL.

 

Par ailleurs, elles sont tenues d’organiser des réunions de concertation et d’informer les co-signataires de toute nouvelle action ainsi que de l’évolution de celles déjà en place.

 

Vu les articles L1122‑13, L1122‑17, L1122‑19, L1122‑20, L1122‑24, L1122‑26, L1122‑27, L1122‑30, L1133-1 et L1133-2 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation;

 

Par …. voix contre ….,

 

DECIDE:

 

d’adopter dans l’entité chapelloise la charte «ViADem» («Ville Amie Démence») de la Ligue Alzheimer asbl, libellée comme suit:

 

Charte «ViADem» («Ville Amie Démence»)

 

Etre une «Ville Amie Démence» a pour but d’encourager l’inclusion au sein de la commune des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une pathologie apparentée, ainsi que celle de leurs proches.

 

Chaque initiative doit contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une pathologie apparentée et de leurs proches.

 

Cette charte est accessible à tous les pouvoirs locaux, ainsi qu’aux Provinces.

 

La sensibilisation

 

Les objectifs de sensibilisation sont la démystification de la maladie et le changement de mentalité auprès du grand public. Une meilleure connaissance de cette maladie est indispensable.

 

Les moyens utilisés à cette fin sont l’organisation de conférences annuelles adressées aux malades, à leur famille, aux professionnels de la santé, aux étudiants, ainsi qu’à l’ensemble de la population locale, touchée de près ou de loin par la maladie.

 

A cet effet, la Ligue Alzheimer propose diverses formations permettant de mieux connaître les différentes formes de démence et d’adapter l’approche des personnes concernées.

 

Les Agents Référent-Démence, en abrégé Proxidem, formés par la Ligue Alzheimer, seraient en charge de cette sensibilisation.

 

Le droit à la différence

 

Il consiste pour chaque personne atteinte d’une forme de démence à se sentir pleinement inclus dans la commune. Les malades doivent pouvoir être entendus et satisfaits dans leurs besoins quotidiens, recevoir une information utile et participer à des activités.

 

Le droit à la différence c’est la reconnaissance des mêmes droits et devoirs pour tous et la considération de chaque personne comme citoyen à part entière.

 

Les organes d’information et d’orientation de la personne malade et des proches

 

En fonction des possibilités financières et des réalités de terrain, la Ville peut mettre en place et développer des services d’information et d’orientation dans lesquels les malades, leurs proches ou toute autre personne intéressée seront reçus et entendus dans divers domaines, notamment celui de la démence.

 

Ces consultations ont pour but d’analyser les demandes et d’aider les personnes dans leurs démarches. Elles pourraient être assurées par l’Agent Proxidem.

 

Les villes doivent promouvoir la visibilité de ces services.

 

Actions et activités au sein de la Ville

 

Chaque «Ville Amie Démence» s’engage à concrétiser ou à collaborer à la mise en place d’activités et d’actions en faveur des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une pathologie apparentée et de leurs proches.

 

Les villes doivent désigner un Agent-Référent-Démence (Proxidem) endéans la première année de fonctionnement.

 

De plus, parmi les actions et activités suivantes, une au minimum doit se tenir au sein de la commune:

 

·       collaboration au cycle de conférences annuel (Ligue Alzheimer);

·       facilitation de l’organisation de la formation pour proches «Cercles de Soins» (Ligue Alzheimer);

·       participation à la formation pour professionnels (Ligue Alzheimer);

·       organisation d’un Alzheimer Café (Ligue Alzheimer);

·       présence d’une MRS (avec accompagnement centré sur la personne atteinte de démence) ou unité spécifique sur le territoire;

·       présence d’un accueil de jour sur le territoire;

·       accueil en Maison communautaire des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée;

·       organisation d’un service offrant, à domicile, un moment de répit aux proches des malades d’Alzheimer.

 

Concertations

 

Les «Villes Amies Démence» sont invitées à collaborer étroitement avec la Ligue Alzheimer ASBL.

 

Par ailleurs, elles sont tenues d’organiser des réunions de concertation et d’informer les co-signataires de toute nouvelle action ainsi que de l’évolution de celles déjà en place.

 

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 01:02

Ajout d’un point à l’ordre du jour du conseil communal chapellois du lundi 02 juillet 2012

proposé par Bruno VANHEMELRYCK, conseiller communal indépendant

 

ELABORATION D’UN PLAN COMMUNAL D’URGENCE ET D’INTERVENTION RECLAMEE IMMEDIATEMENT AUX AUTORITES COMMUNALES CHAPELLOISES

 

Projet de résolution «Proposition d’inviter les autorités communales à veiller immédiatement à établir un plan communal d’urgence et d’intervention dans l’entité chapelloise»

 

Le Conseil communal, siégeant publiquement:

 

Attendu qu’un plan communal d’urgence et d’intervention constitue un ensemble de mesures et de procédures à mettre obligatoirement en œuvre au niveau local pour l’organisation des secours aux populations face à une situation brutale, inhabituelle et de grande ampleur, pouvant mettre en péril leur vie et menacer leurs biens;

 

Attendu que mes interpellations réitérées fréquemment depuis 2007 pour tenter de remédier à quelques carences vitales constatées dans le chef des autorités communales chapelloises, notamment l’absence de plan communal d’urgence et d’intervention dans la Cité des Tchats, se sont avérées vaines;

 

Attendu qu’à ce jour, aucune réponse n’a été apportée à mes questions posées par voie d’interpellation écrite lors de la séance du conseil communal du 17.04.2007 et ce, malgré la motion déposée par mes soins le 12.11.2007 visant à obliger le collège communal, dans le respect scrupuleux du règlement d'ordre intérieur du conseil communal, à répondre dans le mois de leur réception aux questions écrites posées par un conseiller communal et séance tenante ou lors de l'assemblée suivante pour les questions orales;

 

Attendu qu’il convient, par conséquent, de proposer un projet de résolution concernant une matière toujours d’actualité;

 

Attendu que la loi du 28 mars 2003 (Moniteur belge du 16 avril 2003), modifiant la loi du 31 décembre 1963 sur la protection civile, oblige le bourgmestre à établir, pour sa commune, un plan d’urgence et d’intervention qui prévoit les mesures à prendre et l’organisation des secours en cas de survenance d’événements calamiteux, de catastrophes ou de sinistres;

 

Attendu qu’en région wallonne, chaque plan communal d’urgence et d’intervention, après avoir reçu l’agrément du conseil communal, est soumis à l’approbation du gouverneur de province;

 

Attendu qu’un arrêté royal du 16 février 2006 (Moniteur belge du 15 mars 2006) relatif aux plans d'urgence et d'intervention impose aux bourgmestres de concevoir et de gérer leur propre plan d’urgence («plan catastrophe»);

 

Attendu que cet arrêté royal du 16 février 2006 prévoit que chaque commune doit obligatoirement dresser l'inventaire de tous les risques existant sur son territoire en matière de sécurité, élaborer plusieurs plans d’urgence et organiser des exercices;

 

Attendu que les communes doivent, par ailleurs, établir un plan d'intervention pour les services d'incendie et pour la police en cas de catastrophe;

 

Attendu qu’un plan doit ensuite être prévu pour informer la population;

 

Attendu que les communes doivent, en vue de prévenir les catastrophe, aussi créer une cellule de sécurité dans laquelle siégeront le fonctionnaire responsable de la planification, communément appelé «Monsieur Sécurité», les services d'incendie, la police, le secteur médical et la protection civile ;

 

Attendu que les communes sont également tenues d'organiser des exercices et de les évaluer;

 

Attendu qu’une circulaire ministérielle NPU-1 du 26 octobre 2006 (Moniteur belge du 10 janvier 2007) complète l’arrêté royal du 16 février 2006 réglementant les plans d’urgence et d’intervention (PUI);

 

Vu la situation géographique de l'entité chapelloise dont le territoire est desservi par un réseau conséquent de voies de communication, tant terrestre que fluviale ou ferroviaire voire aérienne (E42, R3, N59, canal Charleroi-Bruxelles, chemin de fer, proximité de l'aéroport de Gosselies...) engendrant inéluctablement une augmentation sensible des dangers inhérents au transport de personnes et de marchandises, notamment de produits «dangereux»;

 

Vu la présence adjacente de zonings industriels comptant des entreprises de type «SEVESO» (Seneffe, Ecaussinnes et Feluy);

 

Vu les manifestations locales drainant des milliers d'individus (carnaval...);

 

Vu les expériences dramatiques vécues par la Belgique (inondations, épizooties, crises de la chaîne alimentaire, explosion d'une conduite de gaz...);

 

Vu les nouvelles menaces apparues sur le plan international (terrorisme, épidémies...);

 

Attendu que, pour obvier aux carences constatées et éviter tout problème ainsi que d’éventuels et regrettables dysfonctionnements, les autorités communales chapelloises doivent veiller illico presto à élaborer un plan communal d’urgence et d’intervention;

 

Attendu que cette initiative répond au souhait de la majeure partie des administrés;

 

Vu les articles L1122‑13, L1122‑17, L1122‑19, L1122‑20, L1122‑24, L1122‑26, L1122‑27, L1122‑30, L1133-1 et L1133-2 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation;

 

Par …. voix contre ….,

 

DECIDE:

 

d’inviter les autorités communales à veiller illico presto à élaborer un plan communal d’urgence et d’intervention dans l’entité chapelloise.

 

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 08:54
Bruno VANHEMELRYCK
Conseiller communal
rue de Brouckère, 38
B-7160  GODARVILLE (BELGIQUE)
Tél. 064/44.34.61 - fax 064/44.71.38 - GSM 0495/18.42.28
 
Administration communale
A l’attention de Monsieur Patrick MORIAU
Bourgmestre
place de l’Hôtel de Ville, 16
B‑7160  CHAPELLE‑LEZ‑HERLAIMONT
Tél. 064/43.13.17
Fax 064/43.13.28

 

 

Renseignements requis au sujet des mesures de prévention obligatoirement prises par les autorités communales chapelloises à l'encontre de l'amiante (asbeste)

 

 

  

Monsieur le Bourgmestre,

 

Comme vous le savez certainement, tous les employeurs doivent établir et tenir à jour un inventaire de l'amiante (asbeste) présent dans toutes les parties du bâtiment ainsi que dans les équipements de travail et de protection.  Cet inventaire doit permettre aux travailleurs de savoir où se trouve l'amiante et quels risques y sont associés.  L'avis écrit du conseiller en prévention et du médecin du travail est requis.  Il est important que les sous-traitants reçoivent également ces informations.  L'application stricte de ces mesures permet, en principe, de prévenir ou limiter l'inhalation de fibres lors des activités d'entretien ou de petits travaux sur des installations ou matériaux contenant de l'amiante.
 
Soucieux du respect des prescriptions légales relatives au bien-être des travailleurs (loi du 04.08.1996), à la réparation des dommages résultant des maladies professionnelles (lois coordonnées du 03.06.1970), à la protection des travailleurs contre les risques liés à l'exposition à des agents cancérigènes et mutagènes au travail (arrêté royal du 02.12.1993), à la politique du bien-être au travail (arrêté royal du 27.03.1998), à la limitation de la mise sur le marché et de l'emploi de certaines substances et préparations dangereuses (arrêté royal du 23.10.2001), à la protection des travailleurs contre les risques liés à l'exposition à l'amiante (arrêté royal du 16.03.2006) et à la gestion de la problématique amiante dans les bâtiments scolaires (circulaire Communauté Française n° 1202), il me serait très agréable, en tant que conseiller communal, d'obtenir une réponse aux questions suivantes:
  • Un inventaire exhaustif de l'amiante présent dans les bâtiments communaux ainsi que dans les équipements de travail et de protection a-t-il été établi par les autorités communales chapelloises?
  • A quelle(s) date(s) a-t-il été discuté au sein du CPPT (Comité pour la Prévention et la Protection au Travail), à savoir le Comité de concertation de base?
  • Un programme de gestion de l'amiante a-t-il été dressé?
  • Ce programme de gestion de l'amiante comprend-il:
    a) une évaluation annuelle des matériaux contenant de l'amiante par une inspection visuelle?
    b) une énumération des mesures de prévention?
    c) les mesures supplémentaires à prendre pour les matériaux contenant de l'amiante qui sont en mauvais état ou risquent d'être détériorés?
  • Existe-t-il une liste des travailleurs exposés à l'amiante et/ou aux matériaux de substitution à l'amiante?
  • A-t-on proposé, le cas échéant, de réduire l'exposition des travailleurs à l'amiante?
  • Avez-vous éventuellement interdit les postes "Amiante" aux intérimaires et/ou stagiaires?

Je vous remercie d’avance pour la suite favorable que vous réserverez à la présente.

 

Dans l’attente de vos bonnes nouvelles, je vous prie de croire, Monsieur le Bourgmestre, à l’assurance de ma parfaite considération et de mes meilleurs sentiments.

 

 

Bruno VANHEMELRYCK

Conseiller communal

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 23:44
Bruno VANHEMELRYCK
Conseiller communal
rue de Brouckère, 38
B-7160  GODARVILLE (BELGIQUE)
Tél. 064/44.34.61 - fax 064/44.71.38 - GSM 0495/18.42.28
 
Administration communale
A l’attention de Monsieur Patrick MORIAU
Bourgmestre
place de l’Hôtel de Ville, 16
B‑7160  CHAPELLE‑LEZ‑HERLAIMONT
Tél. 064/43.13.17
Fax 064/43.13.28

 

 

Renseignements requis au sujet des travaux d'aménagement de la place Albert Ier à Godarville

 

 

  

Monsieur le Bourgmestre,

 

Comme vous le savez certainement, les travaux de rénovation de la place Albert Ier à Godarville ont débuté cette semaine.  Ils devraient, selon les voeux des membres du Collège communal, permettre d'offrir aux citoyens chapellois un espace de convivialité et renforcer ainsi la cohésion sociale dans la Cité des Tchats.
 
Afin d'apaiser l'inquiétude légitime de nombreux riverains quant aux désagréments occasionnés par cet important chantier, il me serait très agréable, en tant que conseiller communal, d'obtenir, par retour de mail (vanhemel@swing.be et vanhemelryck.b@skynet.be), le dernier planning prévisionnel des travaux tant souterrains que de surface prévus pour cet espace public, le plan d'aménagement définitif du site ainsi que la date programmée de fin de ces travaux.
 
Je vous remercie d’avance pour la suite qu'il vous plaira de réserver à ma requête.
 
J'attends vos bonnes nouvelles avec impatience.
 
Entre-temps, je vous prie de croire, Monsieur le Bourgmestre, à l’assurance de ma parfaite considération et de mes meilleurs sentiments.

 

 

Bruno VANHEMELRYCK

Conseiller communal

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 08:20
Bruno VANHEMELRYCK
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Traitement souhaité de mes demandes légitimes relatives aux problèmes de sécurité engendrés par la gestion anarchique des ressources en eau pour l'extinction des incendies dans l'entité chapelloise

 

 

  

Monsieur le Bourgmestre,

  

En tant que conseiller communal, il me serait très agréable de connaître l'état d'avancement du traitement par vos services des problèmes de sécurité soumis par mes soins de manière récurrente depuis plusieurs années en raison de la gestion anarchique des ressources en eau pour l'extinction des incendies dans l'entité chapelloise et de voir ainsi appliquer scrupuleusement l'article L1122-10 du CDLD qui précise clairement que "Aucun acte, aucune pièce concernant l'administration, ne peut être soustrait à l'examen des membres du conseil.".
 
En effet, suite au rejet regrettable prononcé le 04.06.2012 par les conseillers communaux socialistes de mon projet de résolution ayant pour objectif d'inviter les autorités communales chapelloises à veiller illico presto à gérer correctement les ressources en eau pour l'extinction des incendies dans la Cité des Tchats, je n'ai, à ce jour, pu obtenir aucune réponse aux questions posées sur ce sujet lors de l'assemblée législative locale du 22.05.2007 et ce, malgré mes interpellations récurrentes ainsi que mon courrier électronique envoyé à votre attention le 05.05.2012 et ma motion déposée le 12.11.2007 visant à obliger le collège communal, dans le respect scrupuleux du règlement d'ordre intérieur du conseil communal, à répondre dans le mois de leur réception aux questions écrites posées par un conseiller communal et séance tenante ou lors de l'assemblée suivante pour les questions orales.
 
Maintenant que le délai raisonnable est largement dépassé, vous devez aisément comprendre, eu égard à ma patience inébranlable, qu'il m'importe de recevoir enfin une réponse à mes questions, pour rappel:

 

a) la commune de Chapelle-lez-Herlaimont dispose-t-elle d’un relevé précis actualisé des endroits où sont localisées sur son territoire toutes les ressources en eau pour l’extinction des incendies?

b) afin de pouvoir mettre à la disposition des services d’incendie la quantité d’eau préconisée pour assurer la bonne fin des opérations d’extinction, la commune de Chapelle‑lez‑Herlaimont recourt-elle également à un approvisionnement en eau courante ou stagnante (bassin, canal, citerne, étang, lac, piscine, réservoir, rivière, ruisseau…)?

c) les projets de création, d’installation, d’aménagement ou de suppression des ressources en eau sont-ils soumis, pour avis et avec un délai suffisant, par la commune de Chapelle-lez-Herlaimont au chef du service d’incendie territorialement compétent?

d) combien de bouches d’incendie (hydrants souterrains), ventilées par commune (Chapelle‑lez‑Herlaimont, Piéton et Godarville), sont répertoriées dans l’entité chapelloise?

e) combien de bornes d’incendie, ventilées par commune (Chapelle‑lez‑Herlaimont, Piéton et Godarville), sont répertoriées dans l’entité chapelloise?

f) combien de ressources en eau courante ou stagnante, ventilées par commune (Chapelle‑lez‑Herlaimont, Piéton et Godarville), sont répertoriées dans l’entité chapelloise?

g) dans les zones industrielles, commerciales ou à forte densité de population, les prises d'eau se trouvent-elles bien à une distance maximale de 100 m les unes des autres?

h) dans les autres zones, les prises d'eau se trouvent-elles bien à une distance maximale de 200 m de l'emplacement des bâtiments à protéger contre l'incendie?

i) la commune de Chapelle-lez-Herlaimont informe-t-elle régulièrement le chef du service d’incendie territorialement compétent des projets et réalisations en matière d’urbanisation, d’industrialisation ou de commercialisation?

j) la commune de Chapelle-lez-Herlaimont pourvoit-elle à la signalisation des bouches d’incendie (signaux A11 ou A13)?

k) la commune de Chapelle-lez-Herlaimont pourvoit-elle à la signalisation des bornes d’incendie (signaux A12 et/ou A14)?

l) la commune de Chapelle-lez-Herlaimont pourvoit-elle à la signalisation des ressources en eau courante ou stagnante (signaux A21, A22, A23 ou A24)?

m) comment la commune de Chapelle-lez-Herlaimont procède-t-elle pour veiller aux travaux d’entretien et de réparation nécessaires afin de prévenir toute interruption de la permanence des ressources en eau pour l’extinction des incendies ou pour remédier sans retard à pareille interruption, sachant que la prescription et le coût de ces mesures lui incombent?

n) la commune de Chapelle-lez-Herlaimont procède-t-elle, au moins une fois par an, au contrôle des ressources en eau au niveau de leur repérage, de leur dégagement et de leurs conditions d’accès, sachant que la prescription et le coût de cette mesure lui incombent?

o) la commune de Chapelle-lez-Herlaimont procède-t-elle, au moins tous les 2 ans, au contrôle du bon fonctionnement des bouches et bornes d’incendie ainsi que des appareils et conduites hydrauliques équipant les réserves en eau, sachant que la prescription et le coût de cette mesure lui incombent?

p) des mesures particulières de police (ex.: interdiction de dénaturer, de dégrader, de cacher à la vue ou de faire disparaître les signaux d’identification et de repérage…) sont-elles prises par la commune de Chapelle-lez-Herlaimont pour veiller au maintien des repères et des conditions de dégagement et d’utilisation des ressources en eau?

 

En outre, au cours de la réunion du conseil communal chapellois tenue le 30.04.2012, M. Jacques STAUMONT a affirmé que la S.W.D.E. avait procédé à plusieurs reprises dans la rue de Nivelles sise à Godarville au contrôle du bon fonctionnement des bouches et bornes d'incendie.  Sachant que la prescription et le coût de ces prestations de services incombent aux autorités communales chapelloises, auriez-vous l'amabilité de me communiquer, pour la période s'étalant du 01.01.2006 au 31.12.2011, les montants réclamés par la S.W.D.E., ventilés par année (2006 - 2007 - 2008 - 2009 - 2010 - 2011) et par commune (Chapelle-lez-Herlaimont - Godarville - Piéton), pour toutes les interventions effectuées dans ce domaine au niveau de l'entité chapelloise?

 

J"ose espérer que vous réserverez une suite favorable à ma requête légitime et je vous en remercie d'avance.

 

 

Dans l'attente de vos bonnes nouvelles, je vous prie de croire, Monsieur le Bourgmestre, à l’assurance de ma parfaite considération et de mes meilleurs sentiments.

 

 

Bruno VANHEMELRYCK

Conseiller communal

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 16:13
Bruno VANHEMELRYCK
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Renseignements requis au sujet du plan interne d'urgence (PIU) des établissements scolaires communaux de l'entité chapelloise

 

 

  

Monsieur le Bourgmestre,

 

Comme vous le savez certainement, en cas de danger ou de menace grave (situation d’urgence), il est indispensable que les responsables de bâtiment, assistés de leur équipe, connaissent les mesures à mettre en place afin d’assurer la sécurité et de protéger la santé du personnel et de leurs hôtes.
 
Par situation d’urgence, on entend bien évidemment «tout événement qui entraîne ou qui est susceptible d’entraîner des conséquences dommageables pour la vie sociale, comme un trouble grave de la sécurité publique, une menace grave contre la vie ou la santé de personnes et/ou contre des intérêts matériels importants, nécessitant la coordination des autorités afin de faire disparaître ou de limiter les conséquences néfastes».
 
Une situation d’urgence peut donc être déclenchée par:
  • un sinistre (incendie),
  • un accident majeur (accident nucléaire, alerte SEVESO, alerte à la bombe...),
  • un incident (accident corporel),
  • ...
Ces situations peuvent causer de très graves dommages aux personnes, aux biens ou à l'environnement.  Dans cette perspective, elles génèrent une situation de crise.  En outre, l'organisation des secours peut demander une très importante mobilisation de personnes et de services, voire la mise en place de moyens exceptionnels.
 
Tous les établissements peuvent être confrontés à ce genre d'événements.  Ils doivent donc s'y préparer pour pouvoir les gérer de manière appropriée et rapide.
 
Par conséquent, toute entreprise doit disposer de son propre plan d'urgence (arrêté royal du 16.02.2006 publié le 15.03.2006 au Moniteur Belge).  Le plan d'urgence interne a pour objectif:
  • de contenir et de contrôler les incidents de façon telle que les effets et les dommages pour l'homme, l'environnement et les biens soient minimum;
  • l'exécution effective des mesures que l'entreprise doit prendre en interne afin d'assurer la protection des hommes et de l'environnement contre les conséquences d'accidents majeurs.
A toutes fins utiles, vous trouverez ci-après les liens hypertextes de sites Internet abordant cette problématique de façon exhaustive:
Persuadé que les prescriptions légales en matière de plan interne d'urgence (PIU) sont respectées au sein des établissements scolaires communaux de l'entité chapelloise et qu'une procédure de mise à jour régulière de leur PIU est programmée à bon escient, il me serait néanmoins très agréable, en tant que conseiller communal, de savoir si les recommandations concernant les consignes à afficher ou à distribuer sont bien d'application dans les écoles communales chapelloises, notamment pour:
 
1°) le logigramme d'alerte (à suivre scrupuleusement);
2°) les consignes en cas d'incendie (à afficher à côté des plans d'évacuation aux endroits stratégiques - paliers de cages d'escalier, hall d'entrée, sas d'ascenseur... - et à distribuer aux agents);
3°) les consignes d'annonce appel aux pompiers (à compléter selon les spécifictés de l'institution et à afficher à la conciergerie, à l'accueil, au secrétariat...);
4°) les consignes en cas de fuite de gaz (idem que pour les consignes d'annonce mais à afficher également dans les locaux techniques alimentés par le gaz naturel ou dans lesquels il y a des bonbonnes - chaufferie, cuisine...);
5°) le tableau récapitulatif «Moyens de lutte adéquats» (à afficher près des dévidoirs et idem que pour les consignes d’annonce mais à afficher aussi dans les locaux techniques alimentés par le gaz naturel ou dans lesquels li y a des bonbonnes - chaufferie, cuisine...);
6°) quelques conseils en attendant l’arrivée des pompiers (à distribuer aux agents).
 
Par ailleurs, il est vivement conseillé au niveau des établissements scolaires d’effectuer les exercices «alerte, alarme et évacuation» deux fois l’an et, pour les internats, le premier de ces exercices semestriels doit impérativement se réaliser durant le mois de septembre.  A ce sujet, pourriez-vous me faire connaître, pour chaque établissement scolaire communal et pour la période s'étalant du 01.01.2010 à ce jour, les dates des derniers exercices ainsi que les remarques et mesures prises contenues dans les rapports devant être complétés après chaque exercice?
 

Je vous remercie d’avance pour la suite favorable que vous réserverez à la présente.

 

Dans l’attente de vos bonnes nouvelles, je vous prie de croire, Monsieur le Bourgmestre, à l’assurance de ma parfaite considération et de mes meilleurs sentiments.

 

 

Bruno VANHEMELRYCK

Conseiller communal

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