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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 19:20
Bruno VANHEMELRYCK
Conseiller communal MR
rue de Brouckère, 38
B-7160  GODARVILLE (BELGIQUE)
Tél. 064/44.34.61 - fax 064/44.71.38 - GSM 0495/18.42.28
 
Monsieur Benoît LUTGEN
Ministre des Travaux publics,
de l’Agriculture, de la Ruralité,
de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
chaussée de Louvain, 2
B-5000  NAMUR
Tél. 081/71.03.10
Fax 081/71.03.80
Email benoit.lutgen@gov.wallonie.be
URL du site Internet http://lutgen.wallonie.be/spip/
 
Aménagement souhaitable de la partie centrale du giratoire du Picteur pour promouvoir les infrastructures touristiques et sportives du Domaine de Clairefontaine situé à Godarville
 
Monsieur le Ministre,
  
Comme vous le savez certainement, la Région wallone possède, sur le territoire de Chapelle-lez-Herlaimont, le Domaine de Clairefontaine qui propose des infrastructures touristiques et sportives non négligeables.
 
Malheureusement, ce potentiel attractif régional manque cruellement de visibilité, ce qui entrave considérablement son essor.
 
Or, pour accéder à ce splendide site, la majeure partie des touristes et sportifs concernés devront obligatoirement emprunter le rond-point situé au lieu-dit "Tienne du Picteur", sur la nationale 59 (entre les communes de Bellecourt et de Godarville), dont les travaux entrepris en janvier 2011 arrivent à leur terme, au grand bonheur des villageois qui attendaient la concrétisation de cet ouvrage depuis plusieurs décennies.
 
Afin de contribuer au développement du tourisme et du sport dans l'entité chapelloise, vous serait-il envisageable d'étudier l'opportunité d'aménager la pastille centrale de ce giratoire de manière attrayante pour l'enjoliver et, de surcroît, vanter les divertissements offerts dans le Domaine de Clairefontaine?
 
Bien que ces matières doivent impérativement être débattues collégialement avec les Ministres wallons compétents, en l'occurrence MM. Paul FURLAN et André ANTOINE, je ne doute pas que vous puissiez mener à bien cette démarche positive pour notre Région.
 
Je reste bien évidemment à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire que vous souhaiteriez obtenir.
 
A cette fin, vous pouvez bien entendu me contacter, à votre meilleure convenance, par voie postale, par téléphone au 064/44.34.61, par télécopieur, accessible en permanence, au 064/44.71.38, via mon GSM au 0495/18.42.28 ou par messagerie électronique (vanhemel@swing.be).
 
Je vous remercie d'avance pour la suite qu'il vous plaira de réserver à cette sollicitation.
 
Dans l'attente de vos bonnes nouvelles à ce sujet, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l'assurance de ma parfaite considération et de mes meilleurs sentiments.
 
Bruno VANHEMELRYCK
Conseiller communal MR
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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 11:45

Ajout d’un point à l’ordre du jour du conseil communal chapellois du lundi 04 juillet 2011

proposé par Bruno VANHEMELRYCK, conseiller communal MR 

 

ADOPTION D’UN REGLEMENT COMMUNAL CONCERNANT LA PRESERVATION DES ARBRES LORS DES CHANTIERS PUBLICS OU PRIVES

 

Cette motion vise à doter la Commune de Chapelle‑lez‑Herlaimont d’un règlement protégeant les arbres lors des chantiers publics et privés.

 

En effet, l’arbre est un être vivant.  Il naît, vit et meurt.  Il a des exigences vitales et doit s’adapter aux conditions du milieu dans lequel il se développe.  En outre, il doit subir l’action de l’homme qui, consciemment ou non, le martyrise parfois.

 

Proposé au vote des conseillers communaux chapellois lors de cette séance de l’assemblée législative locale, ce règlement communal s’adresse à tout entrepreneur agissant sur le territoire de la commune de Chapelle‑lez‑Herlaimont.  Il spécifie les mesures de protection à appliquer aux arbres, selon la durée prévue des chantiers, et détaille les sanctions pour les contrevenants.

 

Des peines de police sont ainsi prévues, voire l’éventuelle suspension du chantier.  En outre, en cas de destruction, les frais liés au remplacement des arbres incomberont à l’entrepreneur négligeant ses obligations.

 

Projet de résolution «Proposition d’adopter, dans l’entité chapelloise, un règlement communal relatif à la préservation des arbres lors des chantiers publics ou privés»

 

Le Conseil communal, siégeant publiquement:

 

Vu la loi du 12 juillet 1973 (publiée le 11 septembre 1973 au Moniteur Belge) sur la conservation de la nature, en l’occurrence l’article 58quinquies, telle que modifiée par le décret du 06 avril 1995 octroyant aux autorités communales le droit d’édicter des mesures complémentaires en matière de conservation de la nature;

 

Vu l’importance considérable des arbres dans le paysage de l’entité chapelloise (embellissement, structure…);

 

Attendu que les autorités communales se doivent d’embellir au mieux les communes de l’entité chapelloise et protéger ce patrimoine commun;

 

Vu le coût élevé des plantations d’arbres pour l’administration communale et le fait qu’un milieu urbain soit plus hostile à la réussite d’une plantation (impétrants, immeubles, câbles aériens, travaux divers…);

 

Attendu que, de toute évidence, ces arbres sont garants d’une grande diversité biologique;

 

Attendu que le présent règlement initiera aux bases du respect d’un patrimoine végétal commun et qu’il a pour objectif premier d’informer pour mieux protéger;

 

Attendu que ce règlement ne préjuge pas de la stricte application des dispositions du CWATUPE (Code Wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, du Patrimoine et de l’Energie);

 

Attendu que ce règlement tend, dans un souci de conservation de la nature, à accorder une protection supplémentaire à certaines espèces végétales;

 

Vu le Code Wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, du Patrimoine et de l’Energie (CWATUPE);

 

Vu les articles L1122‑17, L1122‑19, L1122‑20, L1122‑24, L1122‑26, L1122‑27, L1122‑30, L1122‑33, L1133-1 et L1133-2 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation;

 

Par …. voix contre ….,

 

DECIDE:

 

d’adopter, dans l’entité chapelloise, un règlement communal relatif à la préservation des arbres lors des chantiers publics ou privés selon les modalités précisées ci-après:

 

Règlement communal concernant la préservation des arbres lors des chantiers publics ou privés

 

Article 1 – Objectifs:

 

L’arbre est un être vivant.  Il naît, vit et meurt.  Il a des exigences vitales et doit s’adapter aux conditions du milieu dans lequel il se développe.  En outre, il doit également subir l’action de l’homme qui, consciemment ou non, le martyrise parfois.

 

Le règlement communal spécifique à la préservation des arbres lors des chantiers publics ou privés définit un cadre administratif de protection pour les arbres situés sur le chantier et aux abords immédiats de celui-ci.

 

Ce règlement précise également les techniques à mettre en œuvre pour assurer cette protection.

 

Article 2 – Mesures d’applications:

 

Tout entrepreneur agissant sur le territoire de l’entité chapelloise (Chapelle‑lez‑Herlaimont, Piéton et Godarville) devra prendre toutes les mesures nécessaires à la préservation des arbres situés sur et aux alentours de son chantier.

 

Article 3 – Mesures de protection et mise en œuvre pratique:

 

§ 1.      Un périmètre de protection de l’ensemble du tronc devra être installé pour chaque arbre.  Il faut déterminer deux types de chantiers:

a) Protection de courte durée

Dans le cas d’un chantier dont la durée n’excède pas 3 semaines, une protection simple sera demandée.  Cette protection sera d’abord constituée d’une ceinture élastique réalisée par la prose de tuyaux souples autour du tronc et qui servira à éviter les frottements; puis, autour de cette ceinture élastique, seront assemblées des planches de 2 mètres de hauteur minimum.  Ces planches ne devront pas être en contact direct avec le tronc.

L’utilisation d’un entourage continu du tronc sur une hauteur de 2 mètres, réalisé avec un tuyau souple de type «Janolène» ou similaire, est également préconisée.

b) Protection de longue durée et pour les chantiers utilisant du matériel de génie civil

Dans le cas d’un chantier dont la durée dépasse 3 semaines, une protection en enclos sera constituée.  Cette enceinte centrée autour de l’arbre aura une surface de 2 à 4 m2 et sera composée de madriers et de palissades (bois, grillage métallique, barrières de type «Heras») avec une hauteur de minimum 2 mètres.

Dans tous les cas, l’enceinte devra être vide et la propreté devra être assurée à l’intérieur de celle-ci.

Une affiche de format A3 sera placée sur les enceintes visibles par les passants pour expliquer les mesures de protection.

§ 2.     Pour les branches qui peuvent gêner les déplacements d’engins ou d’installation de chantiers, un relèvement temporaire par un système de madriers et de cordes isolé par du caoutchouc sera utilisé.  En cas d’impossibilité d’application de cette technique, une taille douce et raisonnée pourra être envisagée dans le respect des règles élémentaires de conservation de la nature relatif à l’abattage et à la protection des arbres et des haies.

La taille demandée par l’intervenant, ou le bénéficiaire, ne sera pas réalisée si elle est jugée trop mutilante pour l’arbre et non indispensable à l’exécution du chantier.

L’intervenant, ou le bénéficiaire, ne peut en aucune manière réaliser ou faire réaliser cette intervention de sa propre initiative et doit se conformer au règlement de la Commune de Chapelle‑lez‑Herlaimont relatif à la conservation de la nature (abattage, protection des arbres et des haies ainsi que préservation du maillage écologique).

Les divers services communaux éventuellement consultés doivent obtenir l’accord préalable du conseiller en environnement de la Commune de Chapelle‑lez‑Herlaimont qui gère le règlement communal sur la conservation de la nature (abattage, protection des arbres et des haies ainsi que préservation du maillage écologique).

§ 3.     Aucun dépôt ou stockage de matériaux ne pourra être réalisé au pied de l’arbre (terre, sable, pierres, gravats, sacs de ciment, etc.).  Tout dépôt sera situé à plus de 2 mètres de la zone de projection de la couronne au sol et indiqué aux entrepreneurs en début de chantier.

Les produits polluants tels que essence, huiles de vidange, acides, ciments… seront isolés du sol et tenus hors du périmètre indiqué ci-dessus.

§ 4.     La circulation d’engins lourds sera canalisée sur des accès déterminés avant les travaux et indiquée aux entrepreneurs.  Ces accès seront impérativement situés hors de la zone de développement racinaire, qui correspond à la projection de la couronne au sol, augmentée de 2 mètres.

En cas de force majeure, le pied de l’arbre sera protégé et une voirie provisoire sera mise en place.  La voirie sera constituée d’un géotextile rehaussé d’une couche de 40 cm de graviers (calibre oscillant entre 15 et 25 mm) et recouverte de plaques d’acier dans le cas où des engins lourds doivent y circuler.

§ 5.     Les tranchées seront réalisées à plus de 1,5 mètre du tronc des arbres anciens (distance mesurée du bord de la tranchée à l’extérieur du tronc).  En aucun cas, une tranchée ne pourra empiéter dans la fosse de plantation des jeunes arbres.

L’entreprise devra prendre les précautions nécessaires pour ne pas arracher les racines; les racines arrachées par erreur et supérieures à un diamètre de 2 cm devront être coupées proprement et à angle droit.

Pour les excavations ouvertes plus de 15 jours à proximité des arbres, il est demandé à l’intervenant ou au bénéficiaire la pose d’un film étanche (par exemple, polyane) afin de conserver l’humidité du sol autour des racines.

§ 6.     Par terrassement, il faut entendre le décaissement et le remblaiement.

Les décaissements de plus de 10 cm sont interdits à moins de 2 mètres de l’arbre (distance mesurée de la partie la plus extérieure du tronc des végétaux), sauf si on peut reconstituer un substrat propice au développement de nouvelles racines (terre végétale amendée de terreau).

Le remblaiement du pied de l’arbre est donc déconseillé.  S’il s’avère inévitable et d’une hauteur inférieure à 40 cm, une couche drainante sera installée au fond et le remblai sera constitué d’une terre végétale amendée de terreau.

Pour le remblai supérieur à 40 cm, un puits de pierres sèches sera disposé sur le sol original autour du tronc à une distance de 1 mètre et sur la hauteur du sol de remblai.

Le remblaiement sera réalisé avec un substrat riche en matière organique et léger pour permettre à l’arbre de reconstituer de nouvelles racines superficielles.

§ 7.     Dès la fin du chantier, les sols situés dans le périmètre de protection des arbres devront être remis en état et les zones compactées pendant l’exécution du chantier devront être décompactées.

§ 8.     En cas de nécessité, les arbres seront aspergés d’eau pour faire disparaître les poussières déposées sur les feuilles (ciment, plâtre, sable, etc.).  Si le chantier se déroule sur une période supérieure à 2 mois pendant la saison de végétation, cette opération devra être répétée tous les mois.

 

Article 4 – Relations avec l’Administration communale:

 

Le service «Environnement» de la Commune de Chapelle‑lez‑Herlaimont (Administration communale, place de l’Hôtel de Ville, 16 à 7160  CHAPELLE‑LEZ‑HERLAIMONT - ( 064/43.13.25 - Ê 064/45.89.39) est la division gérant la problématique verte pour la Commune de Chapelle‑lez‑Herlaimont.

 

Pour toutes informations et autorisations relatives aux mesures de protection des arbres et leur mise en œuvre, le service «Environnement» est votre interlocuteur.

 

Avant le début des travaux, l’entrepreneur ou le propriétaire peut formuler une demande écrite au service «Environnement» de la Commune de Chapelle‑lez‑Herlaimont pour requérir la réalisation d’un état des lieux préalable et contradictoire avec photos.


 

Article 5 – Responsabilité:

 

La responsabilité incombe à l’entrepreneur qui abîme, détériore ou détruit l’arbre.

 

Article 6 – Sanctions:

 

Toute infraction au présent règlement communal sera passible de peines de police.

 

Si les mesures de protection ne sont pas mises en œuvre, les officiers de police judiciaire, les fonctionnaires sanctionnateurs de la Commune de Chapelle‑lez‑Herlaimont et les fonctionnaires et agents du Département de la Nature et des Forêts peuvent, verbalement et sur place, donner l’ordre de suspendre les travaux.

 

En cas de dégâts ou de destruction partielle de l’arbre, une estimation de la valeur d’agrément sera effectuée, sur base du calcul utilisé par le Service Public de Wallonie (DGARNE).

 

En cas de destruction totale de l’arbre ou quand l’endommagement est tel qu’il met en cause la vie ou la stabilité de celui-ci, l’arbre sera remplacé par un arbre équivalent (en espèce et en circonférence) en vente dans les pépinières spécialisées.  L’ensemble des frais liés au remplacement sera à charge du contrevenant, à savoir l’abattage, l’essouchement, l’évacuation de l’arbre endommagé, l’apport de nouvelles terres végétales amendées, la fourniture d’un nouvel arbre, la plantation et les fournitures liées (tuteurs, drains, liens, engrais, système d’ancrage…).  Une garantie de reprise de 3 ans sera exigée au contrevenant.

 

Dans le cas d’un arbre ne pouvant être remplacé par un arbre équivalent en pépinière spécialisée, le calcul est établi en additionnant la valeur d’agrément de l’arbre et les frais d’abattage, d’essouchement et d’évacuation de l’arbre endommagé.

 

Article 7 – Application:

 

§ 1.      Le présent règlement entre en vigueur dans les conditions du décret du Conseil Régional Wallon du 06 avril 1995 octroyant aux autorités communales le droit d’édicter des mesures complémentaires en matière de conservation de la nature.

§ 2.     Le présent règlement sera publié conformément à l’article L1133‑1 du Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation.

Des expéditions en seront transmises:

- au Collège provincial du Conseil provincial du Hainaut,
- au Greffe du Tribunal de 1re Instance compétent,
- au Greffe du Tribunal de Police compétent,
- au Chef de Corps de la zone de police locale de Mariemont,
- à la Division de la Nature et des Forêts du Ministère de la Région wallonne,
- à l’ordre des architectes de Belgique,
- à l’ordre des architectes de Charleroi,
- à l’ordre des architectes de Mons,
- à la Confédération «Construction».

 

 

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 11:43

Ajout d’un point à l’ordre du jour du conseil communal chapellois du lundi 04 juillet 2011

proposé par Bruno VANHEMELRYCK, conseiller communal MR 

 

ADOPTION D’UN REGLEMENT COMMUNAL SUR LA CONSERVATION DE LA NATURE (ABATTAGE, PROTECTION DES ARBRES ET DES HAIES AINSI QUE PRESERVATION DU MAILLAGE ECOLOGIQUE) 

 

Projet de résolution «Proposition d’adopter, dans l’entité chapelloise, un règlement communal sur la conservation de la nature (abattage, protection des arbres et des haies ainsi que préservation du maillage écologique)»

 

Le Conseil communal, siégeant publiquement:

 

Attendu que le patrimoine arboricole de Chapelle‑lez‑Herlaimont est particulièrement menacé, puisqu’un nombre croissant d’arbres sont arbitrairement tronçonnés, comme l’attestent les photos prises dans un quartier de l’entité chapelloise;

 

Attendu qu’une motion préconisant l’adoption, dans l’entité chapelloise, d’un règlement communal sur la conservation de la nature (abattage, protection des arbres et des haies ainsi que préservation du maillage écologique) a, par ailleurs, été rejetée par la majorité socialiste lors de la réunion du conseil communal du 28.02.2011;

 

Attendu qu’il convient, par conséquent, de proposer le même projet de résolution concernant une matière toujours d’actualité;

 

Vu la loi du 12 juillet 1973 (publiée le 11 septembre 1973 au Moniteur Belge) sur la conservation de la nature, en l’occurrence l’article 58quinquies, telle que modifiée par le décret du 06 avril 1995 octroyant aux autorités communales le droit d’édicter des mesures complémentaires en matière de conservation de la nature;

 

Vu les nombreuses fonctions que remplissent les arbres et les haies, notamment protection contre les intempéries, brise-vent, limitation de l’érosion, régulation du régime hydrique, création de biotopes, délimitation parcellaire, production de fruits, création de paysage rural et urbain;

 

Attendu que certaines espèces animales sont, en outre, très dépendantes de ce milieu;

 

Attendu que, de toute évidence, les arbres et les haies sont garants d’une grande diversité biologique;

 

Attendu que, de façon plus générale, le maillage écologique joue un rôle essentiel pour le maintien de la diversité biologique et des paysages sur l’ensemble du territoire;

 

Attendu que, s’il s’avère indispensable d’abattre des arbres ou des haies, voire de modifier des éléments du maillage écologique, il convient éventuellement de veiller à les remplacer afin de maintenir les fonctions qu’ils assument;

 

Attendu qu’il semble judicieux de promouvoir la plantation d’essences indigènes;

 

Attendu que le présent règlement ne préjuge pas de la stricte application des dispositions du CWATUPE (Code Wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, du Patrimoine et de l’Energie);

 

Attendu que ce règlement tend, dans un souci de conservation de la nature, à accorder une protection supplémentaire à certaines espèces végétales;

 

Vu le Code Wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, du Patrimoine et de l’Energie (CWATUPE);

 

Vu les articles L1122‑17, L1122‑19, L1122‑20, L1122‑24, L1122‑26, L1122‑27, L1122‑30, L1122‑33, L1133-1 et L1133-2 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation;

 

Par …. voix contre ….,

 

DECIDE:

 

d’adopter, dans l’entité chapelloise, un règlement communal relatif à la conservation de la nature (abattage, protection des arbres et des haies ainsi que préservation du maillage écologique) selon les modalités précisées ci-après:

 

Règlement communal sur la conservation de la nature

(abattage, protection des arbres et des haies ainsi que préservation du maillage écologique)

 

Article 1 – Objectifs:

 

En raison des fonctions écologiques essentielles que remplissent les arbres et les haies ainsi que le maillage écologique, le présent règlement tend, en vertu de l’article 58quinquies de la loi du 12 juillet 1973 (Moniteur Belge du 11 septembre 1973) sur la conservation de la nature, telle que modifiée par le décret du 06 avril 1995, octroyant aux autorités communales le droit d’édicter des mesures complémentaires en matière de conservation de la nature, à leur garantir un régime de protection plus stricte que celui qui est actuellement prévu par ladite loi.

 

Article 2 – Définitions:

 

Au sens du présent règlement, il faut entendre par:

 

·     «haie»: toute bande ou îlot boisé de largeur inférieure ou égale à 10 mètres, mesurée entre les lignes extérieures constituées d’espèces indigènes, que celles-ci soient basses, taillées, libres ou hautes taillées;

·     «arbre»: tout arbre à haute tige résineux, feuillu ou fruitier dont la circonférence du tronc mesurée à 1,50 mètre du sol atteint 0,40 mètre;

·     «arbre têtard»: tout arbre écimé ou taillé de manière à favoriser la repousse de rameaux à partir du sommet du tronc sans porter atteinte au végétal;

·     «maillage écologique»: ensemble des éléments naturels ou semi-naturels du territoire qui permet le maintien de la faune et de la flore sauvages; outre les arbres et les haies définis ci-dessus, il comporte les massifs d’arbustes, landes à bruyères ou à genêts, talus, étangs, mares, zones humides, fossés, berges de cours d’eau, etc.

·     «espèces invasive»: espèce non-indigène qui devient un agent de perturbation nuisible à la biodiversité autochtone des écosystèmes naturels ou semi-naturels parmi lesquels elle s’est établie.

 

Article 3 – Régime d’interdiction:

 

Nul ne peut, sans autorisation préalable écrite délivrée par le Collège communal, conformément à l’article 6 du présent règlement:

 

·     abattre des arbres et des arbres têtards isolés, groupés ou alignés;

·     abattre ou arracher des haies ou partie(s) de celles-ci;

·     modifier la silhouette des arbres isolés, groupés ou alignés.  Cette mesure ne vise pas les arbres têtards qui nécessitent une taille régulière;

·     accomplir tout acte pouvant conduire à la disparition des arbres et arbres têtards isolés, groupés ou alignés et des haies;

·     supprimer, réduire ou modifier des éléments du maillage écologique.

 

Article 4 – Mesures d’interdiction complémentaires:

 

Il est strictement interdit:

 

·     d’utiliser tout inhibiteur de croissance ou tout défoliant qui aurait pour effet de détruire ou d’endommager certaines parties vitales des arbres, arbres têtards et des haies ou d’entraîner la disparition d’éléments du maillage écologique;

·     d’accomplir tout acte qui risque de porter atteinte aux racines et écorces des arbres, arbres têtards et des haies ou d’entraîner la disparition d’éléments du maillage écologique, notamment:

- de revêtir des terres par un enduit imperméable;

- de stocker ou vidanger sels, huiles, acides et détergents ainsi que matériaux divers;

- d’apporter des terres de plus de 20 centimètres d’épaisseur au pied des arbres, sur une largeur égale à la largeur de la couronne, ou tout remblai susceptible de détruire des éléments du maillage écologique;

- d’utiliser des herbicides, des défoliants ou des produits dangereux pour les racines et les écorces des arbres, des arbustes ou de haies ainsi que pour tout élément du maillage écologique;

- d’allumer du feu sous le périmètre de la couronne d’un arbre ou à moins de 10 mètres d’une haie;

- d’entreposer des matériaux divers, tels que sacs poubelles, autres déchets, matériaux de construction, etc., même de façon provisoire, sur le périmètre des racines des arbres situés sur la voie publique.


 

Article 5 – Exclusion du champ d’application:

 

Ne sont pas soumis à l’article 3 du présent règlement:

 

·     les bois et les forêts au sens du Code forestier, qu’ils y soient soumis ou non;

·     les bois et les forêts non repris au point 1 et dont l’abattage est soumis à un permis d’urbanisme en vertu de l’article 84 § 1. 9° du CWATUPE (Code Wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, du Patrimoine et de l’Energie) ainsi que la végétation dont mention est faite à l’article 84 § 1. 12° du CWATUPE;

·     les arbres destinés à la production horticole;

·     les arbres alignés qui ont comme principal objectif la production de bois;

·     les arbres, les arbres têtards, les haies ainsi que les éléments du maillage écologique détruits par des causes naturelles;

·     les arbres, les arbres têtards et les haies dont l’abattage ou l’arrachage est prescrit en vertu de l’article 35 du Code rural;

·     les arbres isolés à haute tige plantés dans les zones d’espaces verts publics, les zones d’espaces verts écran ou les zones d’espaces verts équipés prévues par les plans d’aménagements en vigueur ainsi que les arbres existant dans un bien ayant fait l’objet d’un permis de lotir, dont l’abattage est soumis à un permis d’urbanisme en vertu de l’article 84 § 1. 10° du CWATUPE;

·     les arbres remarquables ou les haies remarquables dont l’abattage est soumis à un permis d’urbanisme en vertu de l’article 84 § 1. 11° du CWATUPE pour autant que ceux-ci figurent sur la liste arrêtée par le Gouvernement wallon;

·     les travaux d’entretien concernant l’élagage, la taille, le recépage et la fauche ne mettant pas en péril le végétal;

·     les arbres et arbres têtards plantés ou que l’on a laissés se développer en infraction à l’article 56 de la loi du 12 juillet 1973 sur la conservation de la nature.

 

Article 6 – Procédure d’autorisation:

 

§ 1.      La demande d’autorisation est adressée au Collège communal ou déposée contre récépissé à l’Administration communale.

La demande doit contenir les documents suivants:

- le formulaire complété suivant le modèle en annexe du présent règlement,
- le croquis de repérage,
- la (les) photo(s) du site.

La demande motivée doit être datée et signée par le demandeur.

§ 2.     Si la demande est complète, l’Administration communale adresse au demandeur un accusé de réception dans les 3 jours ouvrables.  L’Administration communale transmet immédiatement le dossier de demande au service extérieur de la Division de la Nature et des Forêts du ressort.  Ce dernier transmet son avis au Collège communal dans les 20 jours à compter de la date de la réception du dossier complet.

§ 3.     La décision du Collège communal octroyant l’autorisation est envoyée par envoi normalisé au demandeur ou par lettre recommandée en cas de refus, dans les 45 jours ouvrables à compter de la date de remise de l’accusé de réception.  A défaut de décision rendue dans ce délai, l’autorisation est censée être accordée.

§ 4.     Les délais visés dans le présent article sont doublés pendant la période s’étalant du 1er juillet au 31 août.

§ 5.     La décision octroyant l’autorisation peut être subordonnée à des conditions précises en vue de la reconstitution du milieu.
En cas d’imposition de reconstitution du milieu, le demandeur devra choisir parmi les espèces ligneuses indigènes ou naturalisées reprises dans la liste fournie en annexe.  Cette liste, proposée par le Conseil Supérieur Wallon de la Conservation de la Nature, est adaptée aux conditions locales en fonction du ou des territoires écologiques et est susceptible d’évoluer en fonction de nouvelles connaissances.
Une vérification de la bonne reprise des végétaux plantés sera effectuée durant la période de végétation (entre le 1er juin et le 30 septembre) et ce, deux ans après la plantation.  Le demandeur sera averti par courrier de cette éventuelle visite, au moins 10 jours à l’avance.

§ 6.     Si l’autorisation est accordée, les travaux d’abattage devront impérativement être réalisés durant la période du 1er octobre au 30 mars qui suit l’octroi de l’autorisation, sauf cas de force majeure dûment motivé dans la demande.

 


Article 7 – Mesures de sauvegarde:

 

§ 1.      Dans un but de préservation du bon épanouissement des espèces et du maillage écologique ainsi que de la sécurité publique, le Collège communal peut ordonner au propriétaire, au titulaire d’autres droits réels ou au locataire que des mesures d’entretien soient prises pour assurer le développement normal des haies, des arbres, des arbres têtards et de tout élément du maillage écologique, et aussi afin de limiter les risques de chute de branche, notamment par l’élagage ou par la taille.

§ 2.     Le propriétaire ou le titulaire d’autres droits réels de tout arbre, arbre têtard, de haie ou de tout élément du maillage écologique qui viendrait à être partiellement ou totalement endommagé par des causes naturelles et qui, pour ces raisons, devrait être abattu ou arraché d’urgence, en avertit immédiatement le Collège communal.  Si le terrain sur lequel est situé l’arbre, l’arbre têtard ou la haie est loué, cette obligation incombe au locataire qui en avertira dans le même temps le propriétaire.

§ 3.     En cas de destruction d’arbres, arbres têtards, haies ou éléments du maillage écologique par des causes naturelles, le Collège communal peut imposer la reconstitution du milieu dans les conditions stipulées à l’article 6 § 5.

§ 4.     Afin de garantir l’application de l’article 4, le Collège communal peut, dans le cadre de l’octroi d’un permis d’urbanisme ou d’environnement, imposer des mesures de protection des arbres, arbres têtards, haies ou éléments du maillage écologique, telle la pose de barrières de sécurité protégeant leurs abords.

 

Article 8 – Sanctions:

 

§ 1.      Toute infraction au Code Wallon d’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, du Patrimoine et de l’Energie est passible des amendes prévues par l’article 449 du CWATUPE.

§ 2.     Toute infraction au présent règlement sera passible de peines de police et/ou de sanctions administratives.  Les officiers de police judiciaire et/ou les agents constatateurs communaux peuvent, verbalement et sur place, donner l’ordre de suspendre les travaux d’abattage, d’élagage ou d’arrachage en cours effectués sans autorisation.

§ 3.     En cas d’infraction à l’article 4, la Commune peut exécuter les travaux de réparation nécessaires aux frais de l’auteur des infractions.

 

Article 9 – Des plantations d’arbres et d’arbustes:

 

§ 1.      Dans le domaine public et en dehors des parterres et ronds-points à caractère ornemental, les espèces d’arbres et d’arbustes plantés appartiennent à la liste recommandée par le Conseil Supérieur Wallon de Conservation de la Nature, jointe au présent règlement (voir annexe 01).

§ 2.     Lors de l’octroi d’un permis de bâtir, le Collège communal peut imposer la plantation de haies formées d’arbres et arbustes appartenant à la liste annexée au présent règlement.  Dans tous les cas, la plantation de haies formées des espèces suivantes est interdite:

- laurier cerise (Prunus laurocerasus);

- certaines variétés de conifères (Chamaecyparis, Cupressocyparis, Thuya, Juniperus, Abies, Picea, Pinus, Taxus, etc.);

- toutes espèces considérées comme invasives et reprises dans la liste éditée par «The Belgian Biodiversity Platform», disponible sur le site Internet www.biodiversity.be.

 

Article 10 – Application:

 

§ 1.      Le présent règlement entre en vigueur dans les conditions du décret du Conseil Régional Wallon du 06 avril 1995 octroyant aux autorités communales le droit d’édicter des mesures complémentaires en matière de conservation de la nature.

§ 2.     Le présent règlement sera publié conformément à l’article L1133‑1 du Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation.

Des expéditions en seront transmises:

- au Collège provincial du Conseil provincial du Hainaut,
- au Greffe du Tribunal de 1re Instance compétent,
- au Greffe du Tribunal de Police compétent,
- au Chef de Corps de la zone de police locale de Mariemont,
- à la Division de la Nature et des Forêts du Ministère de la Région wallonne.

 

 

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 11:41

Ajout d’un point à l’ordre du jour du conseil communal chapellois du lundi 04 juillet 2011

proposé par Bruno VANHEMELRYCK, conseiller communal MR

 

MISE A DISPOSITION DU MILIEU ASSOCIATIF D’UN SERVICE «VELO POUR TOUS» EN FAVEUR DES PERSONNES HANDICAPEES

 

Projet de résolution «Proposition de mise à disposition du milieu associatif d’un service «Vélo pour tous» en faveur des personnes handicapées»

 

Le Conseil communal, siégeant publiquement:

 

Attendu que les loisirs pour personnes handicapées restent peu organisés et difficilement accessibles;

 

Attendu que les animations diverses proposées aux personnes handicapées contribuent grandement à leur bien-être et à leur développement personnel et social;

 

Attendu que le droit aux loisirs pour les personnes en situation de handicap est inscrit dans la Convention Internationale des Droits de l'Enfant, adoptée par l’ONU le 20.11.1989 et entrée en vigueur le 02.09.1990, précisément en ses articles 23 et 31;

 

Attendu que ce droit à un loisir de qualité inclus les concepts de loisir éducatif, sécuritaire, valorisant et de détente;

 

Attendu que la Commune de Chapelle‑lez‑Herlaimont devra tôt ou tard, à l’instar d’autres communes wallonnes, se doter progressivement d’un réseau routier dédié à la pratique du vélo;

 

Attendu que la pratique du vélo par les personnes handicapées ne fait l’objet d’aucune initiative sur le territoire communal ou avoisinant;

 

Attendu que l’asbl bruxelloise ALMAGIC propose un système de «vélo-bus» dont le principe, semblable à celui des bibliobus, permet de mettre à la disposition des associations ou organismes s’occupant de personnes handicapées des vélos adaptés aux divers handicaps;

 

Attendu que cette initiative a un coût raisonnable estimé à 550,00 EUR couvrant:

 

·    le déplacement de l’asbl de la commune de Woluwe‑Saint‑Pierre à Chapelle‑lez‑Herlaimont avec 80 à 100 % de ses vélos (matériel de transport, carburant, assurance, etc.);

·    2 à 3 toilettes sèches dont une à deux pour PMR;

·    5 drapeaux de signalisation de stationnement pour PMR;

·    la présence effective de l’asbl, de 10 heures à 16 heures, avec un membre de personnel durant cette journée (arrivée entre 9 heures et 9 h 30 – pause de 30 minutes à placer entre 12 heures et 13 h 30);

·    un outillage complet de réparation et d’entretien des vélos de l’asbl;

·    un groupe électrogène, si nécessaire.

 

Vu les articles L1122‑17, L1122‑19, L1122‑20, L1122‑24, L1122‑26, L1122‑27, L1122‑30, L1122‑33, L1133-1 et L1133-2 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation;

 

Par …. voix contre ….,

 

DECIDE:

 

d’organiser annuellement, dans l’entité chapelloise, au moins une opération de type «Vélo pour tous» en faveur des personnes handicapées via les services proposés par l’asbl ALMAGIC et d’inscrire le budget nécessaire à cette activité dans le premier cahier de modifications budgétaires.

 

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 23:22

nouvelle-gazette centre 20110624 le-picteur-se-termine

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 23:21

le-soir hainaut 20110623 travaux rn59 picteur

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 23:20

derniere-heure mons-charleroi 20110622 circulation rond-poi

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 23:39

Giratoire inaccessible du jeudi 23 juin 2011, 6 heures, au lundi 27 juin 2011, même heure.

 

PICT0661 fermeture giratoire picteur du 23062011 au 2706201

 

  PICT0721

 

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 22:30
Bruno VANHEMELRYCK
Conseiller communal MR
rue de Brouckère, 38
B-7160  GODARVILLE (BELGIQUE)
Tél. 064/44.34.61 - fax 064/44.71.38 - GSM 0495/18.42.28
 
A l'attention de M. Jean-Claude BOUILLON
Secrétaire communal
place de l'Hôtel de Ville, 16
B-7160  CHAPELLE-LEZ-HERLAIMONT
Tél. 064/43.13.13 - fax (064) 43.13.28
GSM 0475/95.35.88

 

 
Explications requises au sujet d'un privilège octroyé au niveau d'un hangar, construit sans permis de bâtir et localisé à l'extrémité d'une venelle située rue Destrée à Godarville

 

 

  

Monsieur le Secrétaire communal,

 

Comme vous le savez, je suis intervenu, à la demande de plusieurs administrés, pour m'enquérir du placement censément surérogatoire de 2 panneaux de signalisation "E3" dans une venelle sise rue Destrée à Godarville.  C'est ainsi que je vous ai adressé le 26.05.2011 une missive électronique pour obtenir quelques éclaircissements à ce sujet, mon précédent courriel envoyé le 09.04.2011 à M. Patrick MORIAU, Bourgmestre, ayant laissé le principal intéressé quelque peu indifférent puisqu'il confia à M. Karl DEVOS, Echevin, le soin d'y apporter une réponse peu convaincante par voie téléphonique.

  

Pour rappel, l'étroitesse de cette impasse, accueillant en outre plusieurs garages, proscrit d'office tout stationnement.  Cette interdiction formelle de stationnement est corroborée par l'article 25.1.7° du Code de la route qui prévoit précisément qu'"Il est interdit de mettre un véhicule en stationnement lorsque la largeur du passage libre sur la chaussée serait réduite à moins de 3 mètres.".

  

Par ailleurs, il est indéniable que cette situation déplaisante engendrée par une décision quelque peu incohérente et irréfutablement discriminatoire lèse les riverains puisque ces derniers doivent à regret enfreindre la loi pour jouir pleinement de leur garage ou pour tout simplement se faire livrer, notamment du mazout.  En effet, les panneaux de signalisation "E3" confèrent un caractère forcément illégal à l'arrêt, pourtant indispensable à diverses occasions, de tout véhicule, qu'il s'agisse d'une voiture pour effectuer les manoeuvres utiles à son entrée ou sa sortie d'un garage, d'un camion-citerne ou de tout autre engin automoteur requis dans certaines circonstances...

  

De plus, dans l'article intitulé "UBU WALLONIE - Traitement de faveur à Chapelle-lez-Herlaimont" paru dans le journal "Père UBU - PAN" n° 3463 du 26.05.2011, il est mentionné que les panneaux de signalisation "E3" ont été placés dans ce sentier pour autoriser l'accès à un hangar construit en 1975 sans permis de bâtir.

  

Or, après une visite des lieux et mon passage à l'Administration communale, en l'occurrence au service "Urbanisme", pour compulser, avec votre assentiment, les pièces de ce dossier afin de vérifier la véracité des faits dénoncés par l'hebdmadaire satirique susmentionné, il apparaît clairement que le hangar contigu à la maison sise rue Destrée 5 à Godarville a été construit sans permis de bâtir et qu'aucune régularisation n'a abouti à ce jour.

 

Maintenant, j'ai l'intime conviction qu'un passe-droit a indubitablement été octroyé en cette affaire.

 

Afin d'éviter toute dérive partisane, il me semble tout à fait légitime, en tant que conseiller communal, d'exiger une totale transparence dans la gestion publique passée, présente et future.

 

En conséquence, eu égard aux errements constatés, auriez-vous l'extrême amabilité de m'indiquer:

  • les mesures salutaires que vous comptez prendre, en conformité avec les prescriptions légales;
  • de façon exhaustive les diverses interventions politiques effectuées en cette affaire ainsi que le nom des différents instigateurs;
  • à quelle date les 2 panneaux de signalisation "E3" ont été placés dans cette ruelle;
  • le détail des frais engagés par la Commune de Chapelle-lez-Herlaimont pour réaliser cette opération?

A toutes fins utiles, vous trouverez, sous forme de fichiers annexés à ce courrier électronique, quelques photos décrivant la configuration des lieux faisant l'objet de cette requête.

 

Je ne doute pas de votre bonne compréhension du bien-fondé de mon initiative et vous 

remercie d’avance pour la suite qu'il vous plaira de réserver à la présente.

 

Dans l'attente de vos bonnes nouvelles, je vous prie de croire, Monsieur le Secrétaire communal, à l’assurance de ma parfaite considération et de mes meilleurs sentiments.

 

 

 

Bruno VANHEMELRYCK

Conseiller communal MR

 

PICT0638 venelle rue destree 3-5 godarville 

 

PICT0640 venelle rue destree 3-5 godarville

 

PICT0649 venelle rue destree 3-5 godarville

 

PICT0654 venelle rue destree 3-5 godarville

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 22:29
Bruno VANHEMELRYCK
Conseiller communal MR
rue de Brouckère, 38
B-7160  GODARVILLE (BELGIQUE)
Tél. 064/44.34.61 - fax 064/44.71.38 - GSM 0495/18.42.28
 
Monsieur Paul FURLAN
Ministre wallon des Pouvoirs locaux
et de la Ville
rue Moulin de Meuse, 4
B-5000 NAMUR
Tél. 081/23.47.11
Fax 081/23.47.64
Site Internet www.furlan.be
 
Vos références: PL/11/B/*/PF/DS/MA/ah/CO787/25701-01.04.2011 et PL/11/B/25701/PF/DS/MA/ah/CO838-25.05.2011
 
Etat d'avancement du dossier traité par vos services concernant le déni de démocratie établi à Chapelle-lez-Herlaimont en raison du non-respect de l'article L1122-10 du CDLD (art. 84, § 1, de la NLC)
 
Monsieur le Ministre,
 
Par vos missives du 01.04.2011 et du 25.05.2011 dont vous trouverez une copie en annexe, vous accusiez bonne réception de ma plainte introduite auprès de votre Ministère, compétent en matière de pouvoirs locaux en Région wallonne, au sujet d'un dysfonctionnement démocratique décelé à Chapelle-lez-Herlaimont en raison du non-respect de l'article L1122-10 du Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation (article 84, paragraphe 1er, de la Nouvelle Loi Communale), et vous me signaliez avoir transmis ce dossier, pour instruction, à la Direction générale opérationnelle des Pouvoirs locaux, de l'Action sociale et de la Santé.
 
En tant que conseiller communal MR à Chapelle-lez-Herlaimont, il me serait très agréable de connaître l'état d'avancement du traitement par vos services du problème soumis par mes soins à votre arbitrage afin de lever, grâce à votre bienveillante intervention auprès des autorités communales chapelloises, tous les obstacles entravant mon droit d'accès à l'information et voir ainsi appliquer scrupuleusement l'article L1122-10 du CDLD (article 84, paragraphe 1er, de la NLC) qui précise clairement que "Aucun acte, aucune pièce concernant l'administration, ne peut être soustrait à l'examen des membres du conseil.".
 
En effet, comme indiqué dans mes précédents courriels envoyés à votre attention les 17.03.2011, 30.03.2011, 10.05.2011 et 10.06.2011, suite à un refus exprimé le 14.03.2011 en séance du Collège communal chapellois, je n'ai pas pu obtenir, ni même simplement été autorisé à consulter les pièces d'un dossier relaté au point «19. DIVERS» du procès-verbal de la réunion du Collège communal du 28.02.2011 afférent à la transmission de dossiers à la police judiciaire ("Monsieur le Bourgmestre refuse d’autoriser la Juge d’Instruction et la Police Judiciaire à exploiter l’avis juridique remis par Me Pierre Chomé au début 2010 à propos des obligations résultant de l’occupation d’infrastructure et logistique communales à d’autres fins que les besoins communaux, estimant que ces documents appartiennent à la Commune.").
  
Par ailleurs, il semblerait que cette décision négative ait été dictée par le principal intéressé dans cette affaire.  Force est de constater que, dans cette hypothèse, cette personne n'aurait, en principe, même pas dû délibérer sur un sujet la concernant directement.
 
A l'heure où l'on prône la nouvelle gouvernance, je trouve cette absence de transparence pour le moins curieuse, voire inquiétante, et de toute évidence fort éloignée du principe fondamental du "bonus pater familias" que devrait appliquer tout gestionnaire public.
 
En outre, par la rétention d'information pratiquée, les autorités communales chapelloises empêchent les membres du conseil communal d'assumer un quelconque contrôle sur le pouvoir exécutif local (Collège communal), ce qui constitue, vous en conviendrez, un dysfonctionnement démocratique particulièrement grave.
 
Il me paraît utile d'insister également sur le fait que Chapelle-lez-Herlaimont, ne bénéficiant d'aucun privilège dérogatoire et d'aucune prérogative régalienne, doit, à l'instar des 261 autres communes wallonnes, se soumettre aux règles édictées par les instances fédérales, régionales et provinciales.
 
Par conséquent, en vertu du pouvoir conféré par votre fonction ministérielle, auriez-vous l'amabilité de m'informer quant à l'avis, probablement favorable, émis par la Direction générale opérationnelle des Pouvoirs locaux, de l'Action sociale et de la Santé, et d'enjoindre les autorités communales chapelloises à me remettre dans les plus brefs délais possibles une copie des pièces réclamées à juste titre?
 
A toutes fins utiles, sont également joints à ce courrier électronique, sous forme de fichiers PDF, plusieurs documents corroborant l'anomalie constatée, à savoir un extrait du procès-verbal de la réunion du Collège communal du 28.02.2011 (pt 19 - Divers - Transmission de dossiers à la police judiciaire), la missive électronique envoyée par mes soins le 11.03.2011 à M. Jean-Claude BOUILLON, Secrétaire communal, ainsi que l'attestation établie le 15.03.2011 par le premier fonctionnaire communal chapellois.
 
Je reste bien évidemment à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire que vous souhaiteriez obtenir.
 
A cette fin, vous pouvez bien entendu me contacter, à votre meilleure convenance, par voie postale, par téléphone au 064/44.34.61, par télécopieur, accessible en permanence, au 064/44.71.38, via mon GSM au 0495/18.42.28 ou par messagerie électronique (vanhemel@swing.be).
 
Je vous remercie d'avance pour la suite qu'il vous plaira de réserver à ma requête légitime.
 
Dans l'attente de vos bonnes nouvelles à ce sujet, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l'assurance de ma parfaite considération et de mes meilleurs sentiments.
 
Bruno VANHEMELRYCK
Conseiller communal MR
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